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DÉLÉGUER v. tr.
(se conjugue comme Céder). XIVe siècle. Emprunté du latin delegare, « déléguer, confier ».
1. Commettre, envoyer quelqu'un avec pouvoir d'agir, d'examiner, de juger, de négocier. Déléguer un ingénieur pour étudier un projet. Le tribunal a délégué un juge pour procéder à cette vérification. Les ouvriers déléguèrent un des leurs auprès du directeur de l'usine. Déléguer un observateur auprès d'un organisme international. Un administrateur délégué. Ministre délégué, membre du gouvernement qui exerce sa fonction en accord avec le ministre auprès duquel il est placé et sous son autorité.
2. Transmettre en totalité ou en partie, par délégation, un pouvoir qu'on détient. Pendant son absence, le directeur a délégué ses pouvoirs à son adjoint. Absolt. Fam. Ce patron n'aime pas déléguer, il répugne à faire confiance à ses collaborateurs.
3. FINANCES. Assigner des crédits ou des fonds pour un paiement, pour l'acquittement d'une dette. Déléguer les crédits à un ordonnateur secondaire pour qu'il en assure l'emploi. Déléguer un fonds pour le paiement d'un créancier. Par ext. Déléguer une dette, charger quelqu'un de la payer.