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DÉLIRE n. m.
XVe siècle, deslere ; XVIIIe siècle, au sens figuré. Emprunté du latin delirium, « délire ».
1. ANTIQ. GRECQ. Enthousiasme, fureur poétique. Dans le « Phèdre » de Platon, Socrate distingue le délire des oracles, celui des initiés, celui des poètes et celui des amants.
2. PATHOL. Trouble, le plus souvent passager, des facultés mentales, occasionné par une cause accidentelle. Un accès de forte fièvre, une intoxication peuvent provoquer le délire. Cet enfant a le délire. Ce malade est en plein délire. Il a prononcé plusieurs fois votre nom dans son délire. - PSYCHOPATHOL. Distorsion profonde de la relation avec le monde environnant, avec croyance inébranlable à une réalité imaginaire, fondée sur des hallucinations, des interprétations incorrectes ou des concepts privés de toute référence à la réalité. Délire aigu, syndrome psychiatrique grave comportant une confusion mentale et une grande agitation. Délire d'imagination, de négation, de référence, de persécution. Délire paranoïaque. (Voir aussi Delirium tremens.)
3. Fig. Agitation extrême, exaltation causée par une passion violente. Un délire amoureux. Tenter de contenir la foule en délire. Le délire de l'imagination. Un orateur en plein délire verbal. Fam. C'est du délire ! C'est insensé.