| DÉCHÉANCE n. f. XIIe siècle, decaance, au sens 1 ; XVIIe siècle, au sens 3, en parlant d'un droit et XVIIIe siècle, en parlant d'une fonction. Dérivé de déchoir. ☆1. Le fait de déchoir ; état de celui qui est déchu. Il est l'artisan de sa propre déchéance. Après les hautes fonctions qu'il a remplies, sa situation présente est une déchéance. Il a le sentiment de sa déchéance. ☆2. Délabrement physique ou mental, décrépitude. Nous l'avons trouvé dans un état de complète déchéance. La maladie hâta sa déchéance. ☆3. DROIT. Retrait d'un pouvoir, d'une prérogative, à titre de sanction ; perte d'un droit, d'une qualité. Déchéance de la puissance paternelle. Il est obligé de respecter cette clause à peine de déchéance. Spécialt. Destitution, déposition d'un souverain ou du titulaire d'un mandat électif. Le Sénat prononça la déchéance de Napoléon Ier. |