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DURETÉ n. f.
XIIIe siècle, durté. Dérivé de dur.
1. Degré de fermeté, de résistance d'une matière, d'un corps. La dureté d'un bois, d'une pierre. La dureté d'un sol desséché. La dureté de la viande, du pain. Par ext. Rigidité, absence de souplesse. La dureté d'un lit, d'un siège. Par anal. Dureté d'oreille, surdité légère. • Spécialt. PHYS. Degré de résistance que les minéraux et les matériaux opposent à la pénétration, à l'abrasion ou à la déformation, et que l'on mesure par différents procédés. - CHIM. Dureté de l'eau, teneur d'une eau naturelle en calcium et en magnésium.
2. Caractère de ce qui exige de grands efforts, de ce qui est difficile. La dureté d'un exercice, d'une épreuve.
3. Caractère de ce qui est difficile à supporter. La dureté du climat polaire. La dureté des temps, se dit des périodes où les conditions de l'existence sont pénibles. La dureté d'une loi. La dureté d'une sanction, d'un châtiment. La dureté des mœurs spartiates est restée légendaire. La dureté de l'exil.
4. Caractère de ce qui est sec, dépourvu de nuances, d'harmonie. La dureté gutturale d'une langue. La dureté d'un éclairage. BX-ARTS. La dureté d'une palette. Dureté de crayon, de trait. La dureté d'un dessin à la plume.
5. Sévérité, insensibilité, inhumanité. Il traite les vaincus avec dureté. Par méton. La dureté d'une physionomie, d'un regard, d'une réponse. Loc. Dureté de cœur. Vieilli. Au pluriel. Paroles dures et offensantes. Dire des duretés à quelqu'un.