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DEUIL n. m.
Xe siècle, dol, « affliction » ; XIe siècle, duel, « affliction causée par la perte d'une personne aimée ». Du bas latin dolus, « douleur », déverbal de dolere, « souffrir ».
1. Affliction, douleur que cause la mort d'une personne chère, d'un parent proche. Cette guerre a plongé beaucoup de familles dans le deuil. Mettre un brassard, un crêpe en signe de deuil. Par méton. Mort d'un parent, d'un proche. Il y a eu durant la même année plusieurs deuils dans cette famille.
2. L'ensemble des marques et des signes extérieurs d'affliction prescrits par l'usage à l'occasion de la mort d'un être proche. Prendre le deuil. Quitter le deuil. Mettre des vêtements de deuil. Au Moyen Âge, les reines portaient le deuil en blanc. Porter le deuil de quelqu'un. Être en grand deuil, entièrement vêtu de noir. Tentures de deuil. Une église tendue de deuil. Magasin de deuil. Papier de deuil. Demi-deuil, voir ce mot. Par méton. Temps pendant lequel se porte le deuil. Décréter un deuil national de trois jours. Un deuil de quarante jours. Un deuil d'un an. Son deuil est fini. Cortège des parents et amis qui assistent aux funérailles de quelqu'un. Mener, conduire le deuil. • Expr. fig. Prendre le deuil de quelqu'un ou de quelque chose, affecter une profonde tristesse à l'occasion de sa disparition, de sa suppression.
3. Par ext. Grande tristesse, abattement que provoque un évènement funeste. Cette catastrophe a porté le deuil dans le pays, a mis le pays en deuil. Mettre les drapeaux en berne en signe de deuil. Fig. et litt. Le deuil de la nature, l'aspect désolé que la mauvaise saison peut lui donner.
4. Expr. fig. et fam. Faire son deuil d'une chose, se résigner à la perdre ou à s'en passer. Pour exprimer un regret ou un renoncement. J'espérais acheter cette maison, j'en ai fait mon deuil. Vous vouliez ce poste ? Faites-en votre deuil. Pop. Avoir les ongles en deuil, sales et noirs.