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DESTINER v. tr.
XIIe siècle, aux sens de « annoncer » et de « décider, projeter ». Emprunté du latin destinare, « fixer, attacher ; affecter à ; se proposer ».
1. En parlant d'une puissance suprême. Attribuer à quelqu'un ce qui sera son destin. Savons-nous à quoi le ciel nous destine, ce que le ciel nous destine ? L'homme est destiné à mourir. • Par affaibl., et le plus souvent au passif. Vouer à, conduire nécessairement, inéluctablement à. Rien dans son éducation ne le destinait à cette tâche. Un jeune homme destiné à un grand avenir. Ils étaient destinés à se rencontrer, destinés l'un à l'autre. Une entreprise destinée à l'échec. Cela n'est pas destiné à durer.
2. Décider de vouer, d'affecter une personne à un état ou une profession, d'employer une chose à un usage. Il destine son fils à la magistrature, à la carrière des armes. Il se destine à la vie religieuse. Celui qu'on lui destinait pour époux. Il destine cet argent à l'achat d'une maison. Ce bassin est destiné à recevoir le trop-plein des eaux. Des produits destinés à l'exportation. Un édifice destiné au culte.
3. Préparer, réserver. Je sais l'accueil qu'il me destine. Voici la récompense qui vous est destinée. Je lui destine ce meuble, cette gravure. Cette lettre ne m'était pas destinée, adressée. Fig. Ces paroles vous sont destinées.