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DEMEURE n. f.
XIIe siècle, demure, demore, « retard » ; XIIIe siècle, au sens de « lieu où l'on séjourne ». Déverbal de demeurer.
1. Vieilli et litt. Le fait de tarder à faire quelque chose. Sans plus de demeure, courez la rejoindre. Aujourd'hui, ne s'emploie que dans l'expression Il y a péril en la demeure, il y a danger à différer davantage. Ne vous hâtez pas, il n'y a pas péril en la demeure. DROIT. Être mis ou constitué en demeure, être dans l'état d'un débiteur en retard pour exécuter une obligation. Mettre quelqu'un en demeure de, lui faire obligation, le sommer de remplir un engagement sans tarder. On l'a mis en demeure de régler ses dettes. Mise en demeure, sommation. Par anal. Elle l'a mis en demeure de tenir sa promesse.
2. Lieu où l'on vit habituellement ; domicile, habitation, résidence. Choisir, établir sa demeure quelque part. Acheter une vieille maison pour en faire sa demeure. Établir sa demeure en Provence. Par emphase. Belle maison, château. Une demeure de style Renaissance. Cette vieille demeure ne manque pas de cachet. Expr. fig. et litt. La dernière demeure, la sépulture. Accompagner un ami jusqu'à sa dernière demeure.
3. Loc. adv. À demeure, de manière fixe, de façon durable ou permanente. Après de brefs séjours, il s'est installé à demeure dans notre ville. BÂT. Un châssis, un vitrage à demeure, inamovible. - AGRIC. Le persil se sème à demeure, ne se repique pas. - DROIT. À perpétuelle demeure, se dit des meubles fixés ou scellés à un immeuble au point de n'en pouvoir être détachés sans dommage, ou affectés à un lieu par les dispositions d'un legs ou d'une donation. Les glaces d'un appartement sont censées être à perpétuelle demeure, être immeubles par destination.