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DÉMON n. m.
XVIe siècle, daemon ; XIIIe siècle, demoygne, « divinité, idole » (d'après le latin de même sens daemonium). Emprunté du latin daemon, « esprit, génie », du grec daimôn, qui, dans la langue ecclésiastique, a pris le sens de « esprit impur, mauvais ange, diable ; idole ».
1. MYTH. GRECQ. ET ROM. Être surnaturel, doué d'une force mystérieuse, à qui on attribuait des interventions, bonnes ou mauvaises, dans la vie humaine. Les démons présidaient aux destinées d'un peuple, d'une ville, d'une famille ou d'un homme. Le démon est un médiateur entre les hommes et les dieux. Spécialt. Esprit, génie familier qui peut inspirer une personne, lui dicter ses pensées ou ses actes. Le démon de Socrate. Un démon intérieur lui suggère parfois des idées éblouissantes, des idées absurdes.
2. RELIG. CHRÉTIENNE. Ange révolté contre Dieu et déchu. Les démons, anges des ténèbres. Lucifer, le prince des démons. L'orgueil et la luxure sont le propre des démons. Au sing. Le démon, Satan, le diable, l'esprit du mal, le malin. Les tentations, les ruses du démon. Être possédé du démon, subir l'emprise du démon, qui entraîne l'aliénation de la volonté. Par anal. Personne d'une méchanceté redoutable. Cette femme est un vrai démon. Par exag. Ces enfants sont de petits démons.
3. Fig. Personnification des vices, des tentations. Le démon de la jalousie. Le démon du jeu. Le démon de l'orgueil. Expr. Le démon de midi, tentation sentimentale et sexuelle de l'âge mûr. Être repris par ses vieux démons, retomber dans de mauvaises habitudes. • Titre célèbre : Les Démons, de Fédor Dostoïevski (1871-1872).