| DÉLIVRER v. tr. XIIe siècle, aux sens de « libérer » et « accoucher ». Emprunté du bas latin deliberare, « mettre en liberté ». ☆1. Rendre libre à nouveau. Délivrer une garnison assiégée. Délivrer des prisonniers, des otages. Délivrer quelqu'un de, le libérer de ce qui l'entrave. Délivrer un captif de ses chaînes. Délivrer un pays de ses occupants. Fig. Débarrasser de ce qui incommode, de ce qui gêne, de ce qui menace. Je voudrais bien être délivré de cet importun. Vous m'avez délivré d'une grande inquiétude. Délivrez-moi de ce fardeau. Quand serai-je délivré de ce maudit procès ? Pron. Se délivrer d'une mauvaise habitude, de sa timidité, s'en affranchir. Ne pouvoir se délivrer d'un souci, d'un chagrin, d'un remords. ☆2. MÉD. En parlant d'une femme, la débarrasser de l'arrière-faix. La sage-femme l'a délivrée. Par ext. L'accoucher. Elle est heureusement délivrée. ☆3. Livrer ; mettre, remettre entre les mains de quelqu'un ; distribuer. Délivrer des marchandises. Délivrer de l'argent, des fonds. Délivrer des papiers, des titres. Délivrer un certificat, une attestation. Délivrer une quittance de paiement. Le médecin délivre une ordonnance. |