Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
DÉLICE n. m. et n. f.
XIIe siècle, féminin pluriel, puis masculin singulier. Emprunté, pour le singulier, du latin delicium, et, pour le pluriel, de deliciae (rare au singulier), « jouissances, voluptés, douceurs, agréments ».
1. N. m. sing. Jouissance exquise. Quel délice que cette musique ! Par méton. Se dit de ce qui produit cette jouissance. Cet entremets est un délice. Vivre dans ce pays est un vrai délice.
2. N. f. pl. Litt. Plaisirs extrêmes. Les délices des sens, de l'esprit. Savourer les délices de la campagne. Un lieu de pures délices. Il y a longtemps que je n'ai goûté de telles délices. Se plonger dans les délices de la lecture. Cette femme a fait naguère ses délices. Il fait les délices de cette société, il la divertit, il l'amuse. Il fait ses délices de la lecture d'ouvrages anciens, il y prend grand plaisir. Mettre ses délices à faire quelque chose (vieilli). Expr. Les délices de Capoue, délices où l'on oublie ses devoirs, où l'on s'amollit, par allusion aux plaisirs auxquels se serait abandonnée l'armée d'Annibal à Capoue, après la bataille de Cannes. S'endormir dans les délices de Capoue. Spécialt. Le Jardin des délices, le paradis terrestre. Par affaibl. Séjour idéal.