DÉGONFLER v. tr.
XVI^e siècle, comme intransitif, « cesser d'être gonflé ». Dérivé de gonfler.
☆1. Vider un objet de ce qui le gonfle. Dégonfler une montgolfière. Pron. Se dégonfler, se vider de ce qui gonfle. Une chambre à air qui se dégonfle. Cet abcès commence à se dégonfler. Un pneu dégonflé.
☆2. Mettre fin à une enflure. Dégonfler ses paupières avec de l'eau fraîche. Grâce à l'application de compresses, l'ecchymose a dégonflé. Expr. fig., fam. et vieillie. Il avait besoin de dégonfler son cœur, de confier ses sentiments.
☆3. Fig. et fam. Dépouiller d'un renom usurpé, d'une considération imméritée, ramener de l'apparence à la vérité. Dégonfler une réputation, un mythe. Pron. Pop. Se dégonfler, perdre, au moment d'agir, le courage, l'audace qu'on se flattait d'avoir ; se dérober devant le risque, le danger ; céder devant l'agression ou l'intimidation. Il s'est complètement dégonflé devant son adversaire. Au moment de signer le contrat, il s'est dégonflé.