| DÉFAILLANCE n. f. XIIe siècle, défailance, « manque, défaut » ; XIVe siècle, au sens 3 ; XVIe siècle, au sens 2. Dérivé de défaillir. ☆1. État de ce qui fait défaut. GÉNÉALOGIE. Interruption de la lignée. La défaillance de la ligne masculine fit passer le trône dans une autre famille. - ASTRON. ANCIENNE. La défaillance d'un astre, son éclipse. ☆2. Perte momentanée des forces physiques ; malaise, perte de connaissance. Avoir une défaillance. Surmonter une défaillance. PATHOL. Insuffisance d'une fonction. Une défaillance cardiaque. • Par anal. Perte momentanée des forces intellectuelles ou morales, de l'usage d'une faculté. Une défaillance de la mémoire. Une défaillance de la volonté. Un moment de défaillance. ☆3. Incapacité momentanée ou chronique. Un accident dû à une défaillance humaine ou, par anal., à une défaillance mécanique. Devant la défaillance des pouvoirs publics. ☆4. Loc. adv. Sans défaillance, sans aucune faiblesse. Assumer une tâche sans défaillance. Par anal. Cette machine a toujours fonctionné sans défaillance. ☆5. DROIT. Non-exécution, au terme fixé, d'une clause, d'une condition, d'un engagement. |