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I. DÉBITER v. tr.
XIVe siècle, au sens de « découper le bois en pièces », d'où « vendre au détail » ; XVIIe siècle, « détailler en racontant, exposer ». Dérivé de bitte, « sorte de billot ». Au sens premier « faire des bittes », d'où « débiter du bois de construction ou d'autres matières ».
1. SYLVIC. Tailler, découper du bois en morceaux propres à un usage déterminé. Débiter un chêne en poutres, en madriers. Par anal. Débiter un bloc de marbre. Débiter un bœuf en quartiers. Par ext. Débiter un rôti en fines tranches.
2. COMMERCE. Vendre une marchandise au détail. Débiter des draps, des conserves. Spécialt. Écouler facilement une marchandise. Expr. fig. et fam. Il débite bien sa marchandise, il possède l'art de mettre en valeur ses propos, de persuader l'auditoire.
3. Laisser écouler, en un temps donné, une certaine quantité de liquide, de fluide. Ce robinet débite mille litres à l'heure. Par anal. À longueur de journée, la machine débitait des écrous.
4. Fig. et souvent péj. Réciter mécaniquement. D'un seul jet, il nous a débité tout son discours, sa harangue. Débiter un sermon d'une voix monocorde. Tenir à la suite des propos vains ou déplacés. Débiter des sornettes, des fadaises, des mensonges.