| DÉBANDADE n. f. XVIe siècle. Dérivé de (se) débander. En parlant d'une troupe. Le fait de se débander. La débandade de l'armée. Par ext. Dispersion, fuite désordonnée d'un groupe. L'orage provoqua une débandade générale. Loc. adv. À la débandade, dans la confusion, sans ordre. Les troupes s'en allaient à la débandade. Tout le monde partit à la débandade. Expr. fig. et fam. Laisser tout aller à la débandade, abandonner au hasard le soin de son bien, de ses affaires ou de celles dont on a la charge. Vivre à la débandade (vieilli), ne mettre aucune suite, aucune règle dans ses mœurs et dans sa conduite. |