| ![]() ![]() ![]() ![]() CRÊTE n. f. XIIe siècle, creste. Du latin classique crista, « crête d'un oiseau, aigrette », puis « sommet d'une montagne ». Sommet, dépassement, partie supérieure. ☆1. Excroissance charnue, ordinairement rouge et dentelée, qui forme saillie sur la tête de certains gallinacés. La crête du coq, du dindon. Double crête. Avoir la crête haute, droite, pendante. Un pâté, un potage aux crêtes de coq. Expr. fig., fam. et vieillies. Dresser, lever la crête, adopter une attitude vaniteuse, arrogante. Baisser la crête, perdre de sa superbe, de sa hardiesse. • Par anal. Huppe que certains oiseaux portent sur la tête. La crête d'une alouette, d'un casoar. Partie relevée, excroissance sur la tête de certains amphibiens, reptiles ou poissons. La crête du triton, de l'iguane. ☆2. GÉOMORPHOLOGIE. La partie la plus élevée d'un rocher, d'une montagne, d'un massif montagneux. Une crête étroite, inaccessible, aiguë, arrondie. Ligne de crête ou ligne de faîte, reliant les points culminants d'un relief. La route des crêtes, qui va d'un sommet à l'autre en suivant la ligne de partage des eaux. Crête topographique. Crête militaire, qui permet une vue sans angles morts sur l'ennemi. Fig. Se tenir sur la crête, sur les crêtes, sur la ligne de crête, prendre une position dominante et, souvent, exposée. ☆3. ANAT. Saillie osseuse de forme allongée. La crête du tibia. Crête iliaque. ☆4. ARMES. Ornement saillant sur la cime d'un casque. La crête d'un morion, d'un armet. - ARCHIT. Ensemble des tuiles faîtières d'un toit ; ornement de métal courant sur le faîte d'un toit. - MILIT. La crête d'une fortification, son sommet. ☆5. Le niveau le plus élevé. La crête des vagues. La crête et le creux d'une lame. Crête de crue. Par anal. La crête d'un courant, d'une tension électrique. Crête de haute pression. |