| ![]() ![]() ![]() ![]() COTER v. tr. XVe siècle. Dérivé de cote au sens de « marque servant à classer un document », puis « indication du prix d'une valeur de Bourse ». ☆1. DROIT. Numéroter les pages d'un document pour éviter toute substitution. Coter un acte de donation, une attestation de propriété, une promesse de vente. Les notaires et les huissiers ont des registres et des répertoires cotés. • Par ext. Marquer d'une lettre, d'un chiffre un document à classer. Coter les livres d'une bibliothèque. ☆2. Porter sur un plan, sur une carte, des indications chiffrées qui donnent les dimensions de l'objet réel. Coter un dessin, un croquis, un plan. Géométrie cotée, partie de la géométrie descriptive. ☆3. FINANCES. Évaluer officiellement à la Bourse ou sur un marché financier le cours d'une valeur, d'une devise, d'une marchandise. Obtenir qu'une valeur, qu'un titre soit coté en Bourse. Le franc est aujourd'hui coté au plus haut. Intranst. Cette valeur cote très bas, est cotée très bas. • Par ext. Évaluer sur un marché le cours d'un objet, le plus souvent d'un objet d'art ou de collection. Coter une collection de timbres, un timbre. Un tableau coté sur le marché de l'art. ☆4. Apprécier, estimer. Coter une copie d'élève, la noter. |