| ![]() ![]() ![]() ![]() CONSOLER v. tr. et pron. XIIIe siècle. Emprunté du latin consolari, « réconforter, consoler ». ☆1. V. tr. Soulager quelqu'un dans son affliction par des paroles, des gestes, des attentions. Consoler les affligés, les malades. Consoler un enfant de son chagrin. On n'a pas eu de peine à le consoler de cette perte. Il est déjà tout consolé. Avoir besoin d'être consolé. • Par méton. Consoler l'affliction de quelqu'un. Surtout au participe passé. Une douleur vite consolée. • Par ext. Cet espoir me console. Ce bien le console de la perte de tous les autres. Une affliction que rien ne pouvait consoler. Absolt. Il n'y a que le temps qui console. Trouver les mots qui consolent. ☆2. V. pron. Trouver un apaisement à son chagrin ; cesser d'être affligé. Il se console par le travail. Elle s'est bien vite consolée de son échec. Ne pas se consoler de la mort d'un ami. • Spécialt. Iron. En parlant d'un veuf, d'une veuve. Ne pas mettre longtemps à se consoler, se remarier rapidement, retrouver vite une compagne, un compagnon. |