| ![]() ![]() ![]() ![]() COMPLAISANCE n. f. XIVe siècle. Dérivé de complaire, sur le modèle du latin chrétien complacentia, « volonté de complaire ». ☆1. Disposition, caractère qui porte à s'accommoder au sentiment, au goût d'autrui pour lui plaire. Il est d'une complaisance inépuisable. Montrer de la complaisance à l'égard de quelqu'un. Consentir par pure complaisance. Nous abusons de votre complaisance. La complaisance d'une mère à l'égard de ses enfants. Par ext. Dans une formule de politesse. Attitude manifestant cette disposition. Ayez la complaisance de m'indiquer la sortie. • Par méton. Au pluriel. En parlant d'une femme. Avoir des complaisances pour ou envers quelqu'un, lui accorder ses faveurs. • ÉCRITURE SAINTE. Au pluriel. Amour, affection. Dieu dit : « Voici mon fils bien-aimé, en qui j'ai mis toutes mes complaisances. » ☆2. Péj. Désir de complaire poussé jusqu'à l'hypocrisie ou à la malhonnêteté. Il est d'une complaisance aveugle. Un sourire, un rire de complaisance. Un discours sans complaisance. Un certificat de complaisance, donné à une personne qui n'y a pas droit. Un billet, une traite, une signature de complaisance. Par méton. Au pluriel. Ce qui manifeste ce désir. De basses complaisances. De lâches complaisances. ☆3. Loc. Avec complaisance, avec un sentiment de plaisir mêlé de vanité. Parler d'une personne, de quelque chose avec complaisance. Se regarder soi-même avec complaisance. Énumérer ses succès avec une certaine complaisance. |