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COMPLAISANCE n. f.
XIVe siècle. Dérivé de complaire, sur le modèle du latin chrétien complacentia, « volonté de complaire ».
1. Disposition, caractère qui porte à s'accommoder au sentiment, au goût d'autrui pour lui plaire. Il est d'une complaisance inépuisable. Montrer de la complaisance à l'égard de quelqu'un. Consentir par pure complaisance. Nous abusons de votre complaisance. La complaisance d'une mère à l'égard de ses enfants. Par ext. Dans une formule de politesse. Attitude manifestant cette disposition. Ayez la complaisance de m'indiquer la sortie. • Par méton. Au pluriel. En parlant d'une femme. Avoir des complaisances pour ou envers quelqu'un, lui accorder ses faveurs. • ÉCRITURE SAINTE. Au pluriel. Amour, affection. Dieu dit : « Voici mon fils bien-aimé, en qui j'ai mis toutes mes complaisances. »
2. Péj. Désir de complaire poussé jusqu'à l'hypocrisie ou à la malhonnêteté. Il est d'une complaisance aveugle. Un sourire, un rire de complaisance. Un discours sans complaisance. Un certificat de complaisance, donné à une personne qui n'y a pas droit. Un billet, une traite, une signature de complaisance. Par méton. Au pluriel. Ce qui manifeste ce désir. De basses complaisances. De lâches complaisances.
3. Loc. Avec complaisance, avec un sentiment de plaisir mêlé de vanité. Parler d'une personne, de quelque chose avec complaisance. Se regarder soi-même avec complaisance. Énumérer ses succès avec une certaine complaisance.