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CLOUER v. tr.
XIIe siècle. Dérivé de clou.
1. Fixer avec des clous. Clouer le couvercle d'une caisse et, par méton., clouer une caisse. Clouer une tenture contre une cloison. Clouer un tapis. Clouer des lattes, des ardoises sur un toit. MARINE. Clouer le pavillon, le fixer avec des clous contre le mât, pour signifier qu'on n'a pas l'intention de l'amener, donc de se rendre. • Fig. et fam. Clouer la bouche, le bec à quelqu'un, le réduire au silence par un argument sans réplique.
2. Par anal. Immobiliser quelqu'un d'une manière quelconque, par intimidation ou violence. Il tint son adversaire cloué au sol. • Par ext. Assujettir quelqu'un, le retenir en un lieu. La terreur le clouait sur place. Il demeure cloué dans son fauteuil. La maladie me cloue au lit, à la chambre. Son emploi le cloue à Paris. Il est toujours cloué à son bureau. Un cavalier cloué sur son cheval, qui reste fermement en selle, quels que soient les mouvements ou les défenses de sa monture. • Spécialt. Clouer au pilori, attacher un condamné au pilori pour l'exposer au mépris public et, fig., signaler quelqu'un à l'indignation, à la vindicte publique.