| CAVALERIE n. f. XIVe siècle. Emprunté de l'italien cavalleria, dérivé de cavalliere, forme ancienne de cavaliere (voir Cavalier). ☆1. Ensemble des troupes servant et combattant à cheval. La cavalerie numide, gauloise. La cavalerie d'Alexandre. L'arme de la cavalerie ou, ellipt., la cavalerie. La cavalerie a donné plusieurs fois. Une charge de cavalerie. S'engager dans la cavalerie. Un régiment, un escadron de cavalerie. Anciennt. Grosse cavalerie ou cavalerie lourde, pesamment armée, par opposition à Cavalerie légère. Les cuirassiers appartenaient à la grosse cavalerie, les chasseurs et les hussards à la cavalerie légère. Les dragons appartenaient à la cavalerie de ligne, intermédiaire entre la grosse cavalerie et la cavalerie légère. Auj. Arme blindée et cavalerie, réunissant cavaliers et engins blindés. ☆2. Ensemble des chevaux d'une entreprise de transport, d'un cirque, etc. La compagnie des omnibus parisiens avait une nombreuse cavalerie. Un numéro de cavalerie. ☆3. Expr. fig. et fam. De la grosse cavalerie, un produit solide, mais banal et sans finesse. La cavalerie de Saint-Georges (par allusion aux pièces d'or anglaises à l'effigie de saint Georges sur son cheval), somme d'argent utilisée de manière occulte par les Anglais pour servir leur politique étrangère. La cavalerie de Saint-Georges a joué un grand rôle dans les coalitions contre Napoléon. COMMERCE. Des traites, des effets de cavalerie, des opérations fictives, de complaisance, permettant de se procurer de l'argent auprès d'une banque. |