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CAUTION n. f.
XIIIe siècle, caucion. Emprunté du latin cautio, « précaution », dérivé de cavere, « prendre garde ».
1. Ce qu'on donne ou dépose en garantie d'un engagement pris par soi-même ou par un autre. Donner, fournir une caution. Il a été mis en liberté sous caution, moyennant caution. Caution légale, que la loi exige dans certains cas. Caution personnelle, par laquelle une personne s'oblige à exécuter l'engagement d'autrui en offrant une garantie sur l'ensemble de son patrimoine. Caution réelle, qui consiste à souscrire une hypothèque sur un immeuble que l'on possède afin de garantir la dette d'un débiteur. Caution « judicatum solvi », que l'on pouvait obliger un étranger à fournir, lorsqu'il voulait intenter une action devant les tribunaux de France contre un Français. La caution « judicatum solvi » était exigée pour assurer le paiement des condamnations et dépens auxquels le procès pouvait donner lieu. Anciennt. Caution bourgeoise, solvable et facile à discuter. Par ext. Caution morale, appui, soutien personnel que l'on apporte à quelqu'un. Apporter sa caution morale à quelqu'un. Avoir la caution de son supérieur. • Expr. fig. Être sujet à caution, être peu digne de foi, de confiance. Cet individu est sujet à caution. Leurs propos sont sujets à caution. La nouvelle me paraît sujette à caution.
2. Personne qui s'engage, notamment envers un créancier, à remplir une obligation contractée par une autre, au cas où celle-ci ne pourrait y satisfaire. Je lui servirai de caution. Il se porte caution pour le débiteur. Par anal. Je me porte caution de l'exactitude de cette nouvelle. Être caution de, être caution que (vieilli), se porter garant de, garantir que. Je suis caution qu'il en est bien ainsi.