| CAMBRER v. tr. XIIIe siècle. Dérivé de cambre, « courbé, replié », forme normanno-picarde de chambre (XIIIe siècle), issu du latin camur, « recourbé en dedans, arqué ». Courber légèrement en arc. Chauffer un bois pour le cambrer. Cette poutre commence à se cambrer. Cambrer la tige, la semelle d'un soulier. Des chaussures trop cambrées, qui imposent au pied une courbure trop forte. • Spécialt. En parlant d'une personne. Cambrer la taille, les reins, creuser les reins en arc. Il cambrait avantageusement la taille. Elle a la taille bien cambrée, bien prise, et creusée au niveau des reins. Elle a la taille trop cambrée ou, par méton., Elle est trop cambrée. Pron. Se cambrer, creuser les reins et bomber le torse et, fig., se raidir dans une attitude orgueilleuse. |