| CALOTTE n. f. XIVe siècle. Emprunté de l'ancien provençal calotta, d'origine obscure. ☆1. Petit bonnet ne couvrant que le haut de la tête ; coiffure traditionnelle chez certains peuples, rituelle dans certaines religions. Une calotte de feutre, de soie. La calotte des chirurgiens. La calotte grecque, calotte à gland. La chéchia est une calotte à fond plat. La kippa est la calotte portée par les juifs pratiquants. Par anal. La calotte d'un chapeau, la partie du chapeau qui emboîte la tête. • Spécialt. Dans l'Église romaine, une des coiffures du clergé. La calotte blanche du pape, rouge d'un cardinal, violette d'un évêque. Les simples prêtres ne portent plus la calotte noire. Par méton. Pop. et péj. La calotte, le clergé ; le parti clérical. Être de la calotte. • Fam. Tape sur la tête ou, plus rarement, sur la joue. Donner une calotte. Recevoir une paire de calottes. ☆2. Ce qui offre quelque ressemblance avec la forme de cette coiffure. ANAT. La calotte crânienne, la partie supérieure du crâne. - GÉOM. Calotte sphérique, portion d'une sphère limitée par un plan ne passant pas par le centre de la sphère. - GÉOGR. Calotte glaciaire, glacier très épais et de grande étendue, recouvrant les reliefs des régions polaires. - ARCHIT. Partie supérieure d'une coupole. Fig., litt. et vieilli. La calotte des cieux, la voûte du ciel. |