| BASCULE n. f. XVIe siècle, bassecule. Altération, d'après la forme féminine de bas I, de bacule, déverbal de l'ancien français baculer (voir Basculer). ☆1. TECHN. Pièce mobile de bois ou de métal soutenue par un pivot, dont on fait lever une extrémité en pesant sur l'autre. La bascule d'un pont-levis. Par ext. Pièce qui fait pivoter ou basculer un dispositif, un mécanisme. La bascule d'une souricière. La bascule d'un loquet. Une poignée à bascule. La bascule de mise à l'heure d'une horloge. Abaisser la bascule d'un fusil pour introduire la cartouche. Par anal. ÉLECTRON. Dispositif pourvu de deux positions d'équilibre et capable de basculer alternativement de l'une à l'autre sous l'action d'excitations successives. • Spécialt. Balance à bascule ou, par méton., bascule, appareil de pesage comportant un plateau supporté par plusieurs leviers et permettant de mesurer la masse d'une lourde charge. Une bascule de gare, de marché. ☆2. Balancement, va-et-vient dans le sens horizontal ou vertical. Un mouvement de bascule. Jeu de bascule, jeu où deux personnes, placées à chaque extrémité d'une pièce de bois posée en équilibre sur un point d'appui, s'amusent à se balancer. Par méton. Balançoire. Jouer à la bascule. Les acrobates du cirque accomplissaient des sauts à la bascule. Par anal. Fauteuil à bascule, auquel on peut imprimer un mouvement d'avant en arrière et d'arrière en avant. Un cheval de bois à bascule. Expr. fig. Politique de bascule, procédé de gouvernement qui consiste à s'appuyer tantôt sur l'un, tantôt sur l'autre des deux partis opposés. |