| BANQUEROUTE n. f. XVe siècle, bancqueroute ; XVIe siècle, bancque rotte. Emprunté de l'italien bancarotta, proprement « banc rompu », parce que, au Moyen Âge, on cassait le comptoir du banquier insolvable. ☆1. Cessation de paiements de la part d'un négociant ou d'une entreprise, entraînant la comparution devant les tribunaux. Faire banqueroute. Banqueroute simple, due à l'imprudence ou à l'impéritie, justiciable du tribunal correctionnel. Banqueroute frauduleuse, caractérisée par des détournements d'actif, des malversations, une comptabilité truquée. ☆2. Banqueroute publique, ou banqueroute d'État, cessation de paiement des rentes par l'État, abaissement forcé de l'intérêt ou violation des engagements de l'État à l'égard de ses créanciers. La dépréciation des assignats en 1791 fut une banqueroute déguisée. Fig. Échec total. La banqueroute d'une doctrine, d'un parti. |