| BANDEAU n. m. XIIe siècle, bendel, « petite bande ». Diminutif de bande I. ☆1. Bande d'étoffe servant à entourer le front, la tête. Un bandeau de crêpe et, par anal., le bandeau d'un képi. Le blessé portait un bandeau sur le front. Maintenir sa chevelure par un bandeau. Bandeau de religieuse, d'infirmière. Par ext. Se coiffer en bandeaux, les cheveux lissés, séparés par une raie et épousant le contour du visage. Spécialt. Le bandeau royal, le diadème dont les rois se ceignaient la tête. Ceindre le bandeau royal. ☆2. Étoffe opaque qu'on met sur les yeux de quelqu'un pour l'empêcher de voir. On plaça un bandeau sur les yeux du condamné. Mettre le bandeau à un joueur pour une partie de colin-maillard. Le bandeau de la Fortune, signe de son impartialité. Les peintres représentent souvent l'Amour avec un bandeau sur les yeux. Fig. Avoir un bandeau sur les yeux, ne pas voir la vérité ou refuser de la voir. Arracher le bandeau à quelqu'un, lui révéler brusquement la vérité. ☆3. ARCHIT. Moulure plate en légère saillie et pouvant avoir pour rôle de renforcer un mur, une voûte. Les bandeaux entourant une porte, une fenêtre. ☆4. TYPOGR. Frise décorative occupant toute la largeur de la page et placée en tête d'un chapitre. |