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ASSAUT n. m.
XIe siècle, asalt. Du latin populaire *assaltus, réfection du latin classique assultus, « assaut, attaque ».
1. Attaque pour enlever de vive force. Donner l'assaut à une ville, à une position. Livrer, repousser un assaut. Aller, monter, se lancer à l'assaut de la tranchée ennemie. Nos troupes eurent à soutenir un assaut furieux. Prendre, emporter une place d'assaut. Spécialt. Dernière phase d'une attaque. À l'assaut ! ordre de monter à l'assaut. Les vagues d'assaut se succédaient malgré les tirs de l'ennemi. Un char d'assaut, voir Char. Aviation d'assaut, formation aérienne soutenant les forces terrestres. Par anal. Prendre un lieu d'assaut, s'y précipiter en foule. Le théâtre fut pris d'assaut. Les places du stade furent prises d'assaut.
2. Litt. Action de tout ce qui assaille, attaque avec violence, met en péril. Les assauts de la tempête, de la mer. Le malade éprouvera encore quelques assauts de son mal. Sa fortune a essuyé un rude assaut. Subir les assauts des passions, de la tentation.
3. Sollicitation pressante, harcelante. Le nouveau ministre ne put échapper à l'assaut des photographes. Il fallut un véritable assaut pour l'amener à démissionner.
4. ESCR. Assaut d'armes, simulacre de duel où l'on ne se bat qu'avec des armes mouchetées. Un assaut à l'épée, au fleuret, au sabre. Assister à un assaut public dans la salle du maître d'armes. - BOXE FRANÇAISE. Rencontre courtoise. - ALPINISME. Ultime partie d'une ascension, du dernier camp jusqu'au sommet.
5. Loc. verb. Faire assaut de, rivaliser de. Faire assaut de luxe, de toilettes, d'éloquence, de savoir, d'esprit, de flatteries.