| ![]() ![]() ![]() ![]() ANÉANTIR v. tr. et pron. XIIe siècle, anientir, « revenir au néant » et « réduire à néant ». Dérivé de néant. ★I. V. tr. ☆1. Class. Faire rentrer dans le néant. Dieu seul peut anéantir les êtres qu'il a créés. ☆2. Réduire à néant, faire disparaître entièrement. L'orage a anéanti la récolte. Les forces ennemies ont été anéanties. Il n'y a pas de fortune si élevée qu'un revers ne puisse anéantir. Cette catastrophe a anéanti tous nos espoirs. ☆3. Par affaibli. Mettre dans un état de faiblesse, d'abattement, de consternation. Cette longue course m'a anéanti. L'annonce de ce malheur les a anéantis. Elle fut anéantie par ce coup imprévu. ★II. V. pron. ☆1. Se réduire à rien, disparaître complètement. Sa richesse s'est anéantie en un instant. Tous mes rêves se sont anéantis. Cette objection s'anéantit d'elle-même. ☆2. Fig. S'abandonner complètement, se donner tout entier à une chose, à une personne avec laquelle on se confond. S'anéantir dans le travail, dans une cause. S'anéantir en un être aimé. RELIG. S'anéantir devant Dieu, s'abaisser et s'humilier devant Dieu, par la connaissance qu'on a de son propre néant. |