| ![]() ![]() ![]() ![]() AMORTIR v. tr. XIIe siècle, au sens de « mourir, être comme mort ». Emprunté du latin populaire *admortire, ammortire, de mors, mortis, « mort », avec le préfixe ad-, « vers, à ». ☆1. Diminuer la violence, l'intensité de quelque chose en affaiblissant son effet. Son vêtement amortit le coup. Un matelas de feuilles mortes a heureusement amorti sa chute. Cette double fenêtre amortit les bruits de la rue. Les ressorts amortissent les cahots, réduisent l'amplitude des secousses. • Par anal. Amortir des couleurs, en adoucir l'éclat. Amortir les coloris d'un tableau. Ces couleurs se sont amorties au fil des siècles. • Fig. Rendre moins vif, moins intense. Amortir les feux, les ardeurs de la jeunesse. Amortir les passions. Le temps avait amorti sa rancœur. Son chagrin s'est amorti. ☆2. FINANCES. Acquitter, rembourser par des paiements échelonnés. J'espère amortir ma dette en deux ans. Cet emprunt s'amortira en vingt ans. Par ext. Amortir un achat, reconstituer le capital consacré à une acquisition, à un investissement, grâce au bénéfice d'usage ou au supplément de ressources qu'on en tire. Par méton. Il a rapidement amorti sa voiture. |