| ![]() ![]() ![]() ![]() ALLURE n. f. XIIe siècle, aleüre et alure, au sens 2. Dérivé d'aller. ☆1. Façon de marcher ; manière d'aller. L'allure d'une personne. L'allure d'un animal. Allure légère, pesante. Allure aisée, dégagée. Je le reconnus à son allure. Les trois allures naturelles ou, ellipt., les trois allures du cheval sont le pas, le trot et le galop ; l'amble est généralement une allure acquise. MARINE. Direction que suit un navire par rapport à celle du vent. Allures portantes, quand le vent pousse le navire. Allures du près, quand le navire remonte au vent. ☆2. Vitesse de déplacement. L'allure lente du flâneur. Accélérer, forcer l'allure. Maintenir son allure. Le train roulait à vive allure, à toute allure. Fig. et fam. Il travaille, il lit à toute allure. ☆3. Façon de se tenir, maintien. Il a fière allure sur son cheval. Affecter des allures de grand seigneur. Avoir belle allure, grande allure. Employé sans qualificatif. Avoir de l'allure, de la distinction, de la prestance. Cette personne a de l'allure, a beaucoup d'allure. Par méton. Son chapeau, sa robe a de l'allure. Fig. Manière de se conduire, comportement. Il faudra bien qu'il change d'allure. Avoir une allure effrontée. Cette femme a d'étranges allures. ☆4. Tournure que prennent les évènements. Cette affaire prend une mauvaise allure, une allure inquiétante ou, fam., une drôle d'allure. |