| ![]() ![]() ![]() ![]() AISÉ, -ÉE adj. XIIe siècle. Participe passé de l'ancien français aisier, aiser, « donner ce qui est nécessaire, ce qui met à l'aise ; satisfaire », dérivé d'aise. ☆1. Qui se fait avec aisance, facilement. Cela est aisé, bien aisé. C'est une chose aisée. Il n'y a rien de si aisé. Des moyens courts et aisés. La critique est aisée. Aisé à, facile à. Cela est aisé à faire. Cela n'était pas aisé à trouver. Un phénomène aisé à observer. Une personne aisée à convaincre. Cela vous est bien aisé à dire, cela vous est facile à dire, ne vous engage à rien. Un homme aisé à vivre, d'un commerce facile et doux. • Impers. Il est aisé de, il est facile de. Il n'est pas aisé de bien écrire. Il est aisé de voir que cela le contrarie. • Par méton. Un chemin aisé, où l'on circule commodément. Vieilli. Un habit aisé, des souliers aisés, un habit, des souliers qu'on met facilement, où l'on est à l'aise. Ces souliers sont trop aisés, ils sont trop larges, ils ne serrent pas assez le pied. Fig. Une morale, une dévotion aisée, une morale, une dévotion relâchée. ☆2. Où l'on ne sent aucune gêne, aucune contrainte, aucune affectation. Une démarche, une élocution aisée. Des manières aisées. Un style aisé. Une conversation aisée, facile et agréable. ☆3. Qui jouit d'une situation de fortune lui permettant de vivre assez largement. Un homme aisé. Les classes aisées. Par méton. Une situation aisée. |