| ACCENTUER v. tr. XIVe siècle. Emprunté du latin médiéval accentuare, dérivé de accentus (voir Accent). ☆1. Disposer les accents dans un texte écrit. On a oublié d'accentuer ce mot. « À », accentué, est une préposition. Absolt. Il accentue correctement. Pron. à sens passif. « Été » s'accentue avec deux accents aigus. ☆2. Prononcer un mot, des paroles, en observant l'intensité ou la hauteur de la syllabe tonique. En français, la syllabe accentuée est la dernière syllabe non muette. ☆3. Prononcer un mot, une phrase distinctement ou en lui donnant une valeur expressive. Dans cette fable, accentuez bien : « Ô dieux hospitaliers ! » Absolt. Accentuez davantage ! MUS. Renforcer sur une note le son de la voix ou d'un instrument. Accentuez le trille sur le ré. ☆4. Souligner, mettre en relief. Accentuer une ressemblance. Son élocution accentuait l'emphase de son récit. BX-ARTS. Donner une intensité particulière à un trait de dessin, à une touche de couleur. Par anal. Un visage aux traits accentués. ☆5. Intensifier. L'ennemi accentue sa pression sur nos troupes. Accentuer son opposition. Pron. La résistance s'accentue de jour en jour. |