| ABSORPTION n. f. XVIe siècle. Emprunté du latin chrétien absorptio, « engloutissement », variante de absorbitio, dérivé de absorbitum, supin de absorbere (voir Absorber). ☆1. Action d'absorber ; résultat de cette action. L'absorption de la pluie par un terrain sablonneux. PHYS. Diminution totale ou partielle de l'énergie d'un rayonnement traversant une substance ou un milieu déterminé. Absorption des rayons solaires par la couche atmosphérique. - CHIM. Rétention par certaines substances d'un gaz ou d'un liquide qui pénètre à l'intérieur de celles-ci. Absorption d'un colorant par une fibre. Absorption de gaz par le charbon. - PHYSIOL. Passage dans le sang et la lymphe, de l'eau, des sels minéraux, des produits de la digestion. Absorption intestinale du glucose. - BOT. Absorption d'eau et de sels minéraux par les racines. ☆2. Action de boire ou de manger. L'absorption excessive d'alcool lui est nuisible. Par ext. Action d'avaler ou de respirer une substance nocive. Il a failli mourir d'une absorption excessive de tranquillisants. ☆3. Disparition par fusion ou annexion. L'absorption de l'individu dans la masse. L'absorption d'une entreprise par une autre. ☆4. État d'un esprit absorbé dans un travail, une lecture, une rêverie. |