| ABSENCE n. f. XIIe siècle. Emprunté du latin absentia, dérivé de absens, -entis (voir Absent). ☆1. Le fait d'être absent ; l'état qui en résulte. On a profité de leur absence pour les cambrioler. En cas d'absence, sonnez en face. Votre absence nous peinerait. Son absence fut très remarquée. Faire constater l'absence de quelqu'un. Fam. et iron. Briller par son absence. Loc. En son absence, nous ne pouvons prendre aucune décision. En l'absence de la mère, c'est l'aînée qui tenait la maison. ☆2. Période pendant laquelle quelqu'un s'absente. Faire de fréquentes absences. Une longue, une courte absence. Une absence prolongée. Spécialt. Les absences répétées d'un élève. Le registre des absences. ☆3. DROIT. État d'une personne dont la disparition prolongée peut faire douter qu'elle soit encore en vie. L'absence ne rompt pas les liens du mariage. Présomption d'absence. ☆4. Le fait de manquer ; le manque. L'absence de pluie depuis plusieurs saisons. Il y a dans cet ouvrage une absence totale de fantaisie. L'observation de cette planète a permis d'y constater l'absence d'atmosphère. Loc. En l'absence de preuves, il fut acquitté. ☆5. Suspension brusque et passagère de la conscience. Par ext. Défaillance momentanée de la mémoire ou de l'attention. Être sujet à des absences. |