| O n. m. inv. ☆1. Quinzième lettre et quatrième voyelle de l'alphabet français. Un O majuscule, un o minuscule. Œ se lit « e dans l'o ». Former un o. O est marqué d'un accent circonflexe dans « côte ». Expr. Faire la bouche en o, arrondir les lèvres, dans un mouvement d'étonnement, de stupeur. ☆2. PHON. O présente deux degrés d'articulation : o ouvert comme dans mol, bord, robe, poste ; o fermé devant un s suivi d'une voyelle comme dans chose, pose, rosace, osier, devant une consonne muette comme dans croc, pot, et dans les cas où il est surmonté d'un accent circonflexe comme dans pôle, alcôve. O suivi de u donne le son ou comme dans cou, fou, moule. O suivi de i, ou plus rarement de ê, donne le son oua comme dans roi, fois, oiseau, poêle. O peut se lier à e pour former l'œ, qui donne le son e quand il est suivi d'une voyelle comme dans œuf, œil, le son é quand il est suivi d'une consonne comme dans œdème, œcuménique. O suivi de n, m est nasalisé comme dans bon, rond, compte. Redoublé, il se prononce ou dans certains mots empruntés de langues étrangères comme groom, football. Il est muet dans faon, paon, taon. ☆3. Emplois conventionnels. La lettre O majuscule sert de symbole ou d'abréviation, seule ou avec d'autres lettres. GÉOM. O désigne souvent le centre d'un cercle, d'une sphère. - CHIM. O, symbole de l'oxygène ; Os, symbole de l'osmium. - GÉOGR. O, abréviation de Ouest. - BIOL. O désigne le groupe sanguin le plus fréquent chez les êtres humains. • Fam. O.K. (se prononce oké), abréviation empruntée de l'américain, sans doute d'après all correct, et servant à acquiescer, à donner un consentement. ☆4. LITURG. CATHOL. Les O de Noël, désigne neuf antiennes qui commencent chacune par la particule latine O et que l'on chante successivement durant les neuf jours qui précèdent Noël. |