| MONITOIRE n. m. XVe siècle. Emprunté du latin monitorius, « qui donne un avertissement ». DROIT CANON. Anciennt. Lettre par laquelle un juge ecclésiastique enjoignait aux fidèles, sous peine de sanction, de révéler ce qu'ils savaient de faits intéressant une juridiction religieuse ou séculière. Fulminer, jeter, lancer un monitoire. Les monitoires devaient être lus au prône de la messe paroissiale puis affichés à la porte des églises et sur les places publiques. (On disait aussi, au pluriel et adjt., Lettres monitoires, ou encore Lettres monitoriales.) • Par ext. S'est dit de toute citation à comparaître devant un tribunal ecclésiastique. |
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