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MATIN n. m.
Xe siècle. Emprunté du latin matutinum, de même sens.
1. Les premières heures du jour. La fraîcheur, la rosée du matin. Se lever de bon matin, de grand matin, tôt le matin, de bonne heure. Le petit matin, le moment où le soleil se lève. Partir au matin, au petit matin. L'étoile du matin, nom donné à la planète Vénus, à ce moment du jour. Du matin au soir, du soir au matin, toute la journée, toute la nuit et, fig., sans interruption. Ellipt. Un médicament à prendre matin et soir. Advt. Il s'est levé matin, fort matin, très matin. • Expr. Le matin de la vie, la jeunesse. Fam. Être du matin, être accoutumé à se lever tôt, être actif dès les premières heures de la journée. Fig. Il faut se lever matin pour l'attraper, il est toujours sur ses gardes, on ne saurait le surprendre. • Proverbe ancien. Rouge au soir, blanc au matin, c'est la journée du pèlerin, le ciel rouge le soir et blanc le matin présage un beau temps, propice au voyage.
2. Tout le temps qui s'écoule depuis le moment où le jour se lève jusqu'à midi ; matinée. Le matin et l'après-midi. Il travaille chez lui tout le matin, chaque matin, tous les matins. Il reçoit le matin. Je l'ai rencontré ce matin. Hier au matin ou, ellipt., hier matin. En apposition. Il viendra demain matin. Le magasin est fermé tous les lundis matin. • Par ext. En parlant des heures qui s'écoulent depuis minuit jusqu'à midi. Une heure, deux heures, onze heures du matin. • Fam. Se dit d'un jour indéterminé. Un de ces matins, un de ces quatre matins, un beau matin. J'irai vous rendre visite un de ces matins. • Titre célèbre : La Relève du matin, d'Henry de Montherlant (1920).