| MASSACRE n. m. XIe siècle. Déverbal de massacrer. ☆1. Grande tuerie de bêtes. Les chasseurs ont fait un grand massacre de lièvres et de chevreuils. Le massacre des bisons, des phoques, des baleines. • Par méton. VÈN. Tête du cerf, du daim, du chevreuil, séparée du corps lors de la curée. On a rapporté le massacre. Par ext. L'os frontal d'un cervidé et les bois qu'il porte. La salle était décorée de massacres accrochés aux murs. - HÉRALD. Figure représentant des bois de cerf. Il porte de gueules à trois massacres d'or. ☆2. Action de massacrer un grand nombre d'êtres humains. La ville fut prise d'assaut et il se fit un grand massacre. Envoyer des soldats au massacre. Le massacre des Innocents. Le massacre de la Saint-Barthélemy. Les massacres de septembre 1792. • Par ext. Fam. Ce combat, ce duel ne fut qu'un massacre, l'un des adversaires était si inférieur à l'autre qu'il ne put lui opposer aucune résistance. • Spécialt. Jeu de massacre, jeu de fête foraine qui consiste à abattre des poupées à coups de balles de son ; baraque où l'on joue à ce jeu. ☆3. Fig. et fam. Action par laquelle on endommage, on gâte quelque chose ; ouvrage, travail accompli avec la plus grande maladresse. La restauration de cette fresque est un massacre. Cette interprétation est un vrai massacre. • Expr. Arrêtez le massacre ! formule par laquelle on réclame que soit mis fin à des violences ou, par ext. (iron.), que cesse ce qui paraît être une accumulation de désastres. |