| MARÉCHAL n. m. (pl. Maréchaux). XIIe siècle. Issu du francique *marhskalk, qui désigne un domestique chargé de soigner les chevaux. ☆1. Anciennt. Artisan chargé de ferrer et de soigner les chevaux (on dit aujourd'hui Maréchal-ferrant). • S'est dit de divers officiers placés sous la direction du connétable, et chargés du soin des chevaux et des écuries d'un roi, d'un prince. ☆2. MILIT. Titre de certains officiers ou sous-officiers. Maréchal des logis, voir Logis. Maréchal de camp, sous l'Ancien Régime, officier général qui marchait devant les armées et répartissait les troupes dans les camps et sur le champ de bataille, et qui, par la suite, fut investi du commandement de diverses unités. Les maréchaux de camp prenaient rang immédiatement après les lieutenants généraux. Le titre de maréchal de camp fut remplacé sous la Révolution par celui de général de brigade, rétabli en 1814 et de nouveau aboli en 1848. • Maréchal de France ou, simplement, maréchal, haute dignité qui place son titulaire au sommet de la hiérarchie militaire, depuis la suppression en 1626 du titre de connétable. On l'a fait maréchal de France. En reconnaissance de ses victoires, ce général a été élevé à la dignité de maréchal. Bâton de maréchal, voir Bâton. Le titre de maréchal de France fut supprimé par la Convention en 1793 et rétabli sous la Restauration. Expr. Une élection de maréchal, voir Élection. Spécialt. Maréchal d'Empire, dignité créée en 1804 par Napoléon Ier, et supprimée lors de la Restauration. ☆3. Titre porté dans divers pays par certains grands officiers. Grand maréchal du Palais. L'électeur de Saxe était grand maréchal de l'Empire. Maréchal de la Diète. Maréchal héréditaire. |