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INFERNAL, -ALE adj.
(pl. Infernaux, -ales). XIIe siècle, enfernal. Emprunté du bas latin infernalis, de même sens.
1. Relatif aux enfers des anciens ; qui se trouve dans les enfers. Le séjour infernal. La demeure infernale. Les divinités infernales, les dieux infernaux. Les fleuves infernaux, l'Érèbe, le Léthé, le Tartare, le Styx, le Cocyte, l'Achéron, le Phlégéthon.
2. Relatif à l'enfer, dans sa représentation chrétienne. Tourments, supplices infernaux. Les puissances infernales, les créatures infernales, les démons. Par anal. Anciennt. Pierre infernale, crayon de nitrate d'argent fondu, employé pour cautériser les chairs.
3. Digne de l'enfer par sa noirceur, sa cruauté, sa perversité. Une rage, une malice, une ruse infernale. Un tyran d'une cruauté infernale. Un complot, un piège infernal. Une machination infernale. Machine infernale, engin explosif fabriqué en vue d'un attentat et, fig., entreprise odieuse dirigée contre quelqu'un, destinée à le perdre. • Titre célèbre : La Machine infernale, de Jean Cocteau (1934).
4. Par exag. Très violent, très pénible ; insupportable. Une tempête infernale. Une chaleur infernale. Un bruit, un tapage, un vacarme, un tintamarre infernal. Avoir un caractère infernal. C'est infernal ! Un cycle infernal, qui ne peut s'interrompre. Fam. Cet enfant est infernal, extrêmement dissipé et désobéissant.