| HONORER v. tr. et pron. Xe siècle. Emprunté du latin honorare, « rendre hommage, gratifier, orner ». ★I. V. tr. ☆1. Vénérer, respecter, célébrer par des marques d'honneur. Le quatrième commandement de Dieu prescrit : « Tes père et mère honoreras. » Honorer la mémoire de quelqu'un. Un monument destiné à honorer les morts de la guerre. Spécialt. Rendre un culte à. Honorer les saints. Honorer Dieu. ☆2. Tenir en grande estime, en honneur. C'est un savant honoré par ses pairs. Honorer les sciences, les arts. Honorer le mérite, la vertu. ☆3. Distinguer quelqu'un en lui accordant une grâce, une faveur. Il daigne m'honorer de son amitié, de sa confiance, de sa protection. Elle n'a pas daigné l'honorer d'une réponse, d'un regard. Vous honorez du titre de sage un homme qui le mérite bien peu. • Dans les formules de politesse. La lettre dont vous m'avez honoré. ☆4. Faire honneur à, procurer honneur, estime à. Une telle conduite vous honore. Votre confiance m'honore. Il honore sa profession. Elle honore son pays, son siècle. ☆5. Respecter un engagement pris, le mettre à exécution. Honorer sa signature, son contrat. Honorer une traite, la payer. ☆6. Vieilli. Rétribuer par le versement d'honoraires. Honorer un médecin, un avocat. ★II. Pron. ☆1. S'acquérir de l'honneur, de la considération, de la gloire. Il s'est honoré à la guerre, au barreau, il y a gagné estime et réputation. C'est s'honorer que d'agir ainsi. ☆2. Se faire gloire de, être fier de quelque chose ; se faire honneur de quelque chose. C'est un titre dont je m'honore. Je m'honore d'être son ami. Je m'honore de son estime. S'honorer de ses richesses. S'honorer de son propre mérite. |