| HACHE n. f. XIIe siècle. Issu de l'ancien haut allemand happja, « instrument tranchant ». Instrument servant à couper et à fendre, constitué d'un fer tranchant fixé à un manche. La hache du bûcheron, du charpentier, du sapeur. Débiter du bois avec une hache. Abattre un arbre à la hache, à coups de hache. Hache à simple, à double tranchant. • Spécialt. Hache de pierre, outil et arme préhistorique en pierre taillée. Une hache de silex. Hache de guerre. Hache d'armes, arme offensive à long manche, en usage au Moyen Âge. Hache d'abordage, employée jadis dans les combats sur mer. Il lui fendit le crâne d'un coup de hache. La hache du bourreau, qui servait autrefois pour les exécutions capitales. Périr par la hache, sous la hache, être condamné à avoir la tête tranchée. ANTIQ. ROM. Hache consulaire, entourée d'un faisceau de verges et portée devant le consul par les licteurs comme symbole du pouvoir suprême. • Loc. adv. et adj. En hache, dont la forme évoque la position du fer de la hache par rapport au manche. Disposition en hache. Imprimer en hache, sur deux colonnes dont l'une, dépassant l'autre en longueur, occupe alors la largeur de la page entière. Une pièce de terre en hache, qui s'enclave dans une autre. • Expr. Il faudra bientôt mettre ou porter la hache dans ce bois, le faire couper. Fig. Porter la hache dans un budget, le réduire fortement. Être fait, taillé à la hache ou à coups de hache, grossièrement. Un ouvrage fait à la hache. Un homme taillé à coups de hache. Fam. Déterrer la hache de guerre, déclencher, reprendre les hostilités. Enterrer la hache de guerre, y mettre fin. |