GENTILHOMME (se prononce gentillomme) n. m.
(pl. Gentilshommes, se prononce gentizommes). XI^e siècle, gentil hom ; XIII^e siècle, gentilhomme. Composé de gentil II et d'homme. Homme de naissance noble. Simple gentilhomme. Gentilhomme de vieille souche. Foi de gentilhomme. Expression ancienne. Gentilhomme à lièvre, se disait par plaisanterie d'un gentilhomme de campagne ayant peu de bien. • Se disait en particulier, jadis, des hommes nobles attachés au service d'un prince. Le prince était accompagné de quelques-uns de ses gentilshommes. Dans certains titres de charge. Premier gentilhomme de la chambre. Gentilshommes ordinaires, qui remplissaient leur fonction toute l'année. Gentilshommes servants, officiers qui servaient à la table royale. • En parlant d'un homme qui a des sentiments, des manières nobles. Se conduire en gentilhomme, en parfait, en franc gentilhomme. Cela n'est pas d'un gentilhomme. Adjt. Il est tout à fait gentilhomme. • Titre célèbre : Le Bourgeois gentilhomme, de Molière (1670).