| FOURREAU n. m. XIe siècle, furrel. Dérivé de l'ancien français fuerre, issu du francique *fodr, « gaine de l'épée ». ☆1. Étui, gaine de forme allongée qui s'ajuste à un objet, et qui le protège quand on ne s'en sert pas. Le fourreau d'une épée, d'un sabre, d'une dague. Le fourreau d'une baïonnette. Fourreau de pistolet, étui de cuir où l'on rangeait le pistolet, à l'arçon de la selle. Le fourreau d'un parapluie. Faux fourreau, gaine de toile dont on recouvrait le fourreau d'une épée, d'un pistolet, pour le garantir de la poussière ou de la pluie. • Expr. fig. Tirer l'épée du fourreau, hors du fourreau, commencer les hostilités. Remettre l'épée, le pistolet au fourreau, faire la paix. Vieilli. Coucher comme l'épée du roi dans son fourreau ou coucher dans son fourreau, coucher tout habillé. • Prov. L'épée use le fourreau, voir Épée. ☆2. COSTUME. Robe étroite et ajustée. Un fourreau de soie, un fourreau en lamé. ☆3. Par anal. ZOOL. Repli cutané qui protège le pénis de certains animaux. - ENTOM. Petit tube, constitué de fragments végétaux ou de débris divers, que confectionnent, pour s'y abriter, les larves de certains insectes, notamment des insectes aquatiques. • Se dit également de divers dispositifs en forme de gaine, d'étui, utilisés par les bourreliers, les orfèvres ou d'autres artisans. |