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I. DUEL n. m.
XVIe siècle. Emprunté du latin duellum, forme archaïque de bellum, « guerre » et, en bas latin, « combat entre deux hommes ».
1. Anciennt. Combat singulier entre deux hommes. La bataille entre les deux armées fut remplacée par un duel entre les chefs. Spécialt. Duel judiciaire, au Moyen Âge, combat singulier dont l'issue était admise comme constituant preuve en justice.
2. Combat entre deux adversaires, dont l'un s'estime offensé par l'autre et exige une réparation par les armes. Maintes fois interdit au cours des siècles, le duel fut puni de mort par Richelieu. Le témoin d'un duel, celui qu'un homme qui va se battre en duel a choisi pour l'accompagner. Le second d'un duel, celui qui accompagnait un duelliste à titre de témoin, mais qui, en même temps, se battait contre le témoin de l'adversaire. Provoquer en duel. Se battre en duel. Tuer un homme en duel. Le duel qui coûta la vie à Pouchkine. Un duel au sabre, à l'épée, au pistolet. Un duel au premier sang, qui s'arrête à la première blessure. Un duel à mort.
3. Compétition, conflit entre deux personnes ou deux groupes de personnes, entre deux forces. Un duel politique. Un duel oratoire. Le duel de deux puissances, de deux civilisations. Fig. Engager un duel avec l'adversité, la maladie, la mort. Le duel de deux principes. Le duel du cœur et de la raison, du bien et du mal.