CRÉNEAU n. m.
XII^e siècle, crenel. Dérivé de cren, forme ancienne de cran.
☆1. Échancrure, ouverture de forme rectangulaire, pratiquée à intervalles réguliers en haut d'un mur de fortification, par laquelle on peut observer les alentours et tirer sans s'exposer. Se tenir au créneau. Tout le monde aux créneaux ! Expr. fig. et fam. Monter au créneau, s'engager dans une action défensive (vieilli) ou, auj., accepter de prendre des risques pour la bonne cause. Par ext. Ouverture pratiquée dans le parapet d'une tranchée. Par anal. Motif décoratif présentant une forme similaire.
☆2. Spécialt. MILIT. Vieilli. Intervalle laissé entre deux pelotons dans l'ordre de bataille et où se plaçaient les chefs de peloton. - CIRCULATION ROUTIÈRE. Espace libre entre deux voitures en stationnement le long d'un trottoir et, par méton., manœuvre pour y garer son véhicule. - COMMERCE. Secteur encore disponible d'un marché. Chercher un créneau. Le développement de la télématique offre de nouveaux créneaux aux entreprises.
☆3. Fig. Intervalle de temps ; période de temps libre dans un emploi du temps, un programme. Créneau horaire. Profiter d'un créneau. Spécialt. À la radio, à la télévision, temps de passage à l'antenne, durée d'une diffusion. Un créneau réservé aux informations, aux émissions enfantines, à la publicité.