| COUDRE v. tr. (je couds, il coud, nous cousons ; je cousais, nous cousions ; je cousis ; je coudrai ; je coudrais ; couds, cousons ; que je couse ; que je cousisse ; cousant ; cousu). XIIe siècle, coldre. Du latin populaire *cosere, réfection du latin classique consuere, « coudre avec ». ☆1. Assembler, fixer au moyen d'un fil. Coudre un vêtement. Coudre des boutons à un pardessus, une pièce à un pantalon. Coudre l'empeigne d'une chaussure. Cousez-moi cela solidement. Cela doit être cousu avec du gros fil, de la soie. Des sacs cousus à la main et, fam., cousus main. Fig. et fam. Subst. C'est du cousu main, c'est un travail soigné, solide, de qualité. • Absolt. Elle a passé sa journée à coudre. Coudre à grands points, à points rabattus. Coudre à l'aiguille. Le cordonnier coud à l'aide du poinçon et de l'alêne. Coudre à la main, à la machine. Dé à coudre. Une machine à coudre électrique. • Spécialt. RELIURE. Coudre ensemble des cahiers pour en faire un volume. - CHIR. Coudre les lèvres d'une plaie, en réunir les bords au moyen d'une suture pour hâter la cicatrisation. ☆2. Expr. fig. Être tout cousu d'or, très riche. Fam. Garder bouche cousue, se taire, ne rien révéler. Vous ferez ce que vous voudrez, mais surtout bouche cousue ! Des ruses, des malices cousues de fil blanc, trop évidentes. Une intrigue cousue de grosses cordes, dont les intentions sont mal dissimulées. |