| COTON n. m. XIIe siècle. Emprunté de l'arabe qutun, « coton ». ☆1. BOT. Bourre végétale composée de filaments longs, fins, soyeux, qui enveloppe les graines d'un arbuste, le cotonnier. Du coton des Indes, de Géorgie, d'Égypte. Coton longue fibre. Coton brut, cardé. Balle de coton. Une filature de coton. Spécialt. Coton hydrophile, coton blanchi et aseptisé, particulièrement absorbant, utilisé en chirurgie et pour les soins d'hygiène. • Par anal. Duvet qui recouvre certaines parties de divers végétaux ; bourre qui enveloppe le bourgeon de la vigne et de quelques arbres. ☆2. Fil textile obtenu à partir de la bourre du cotonnier, par étirage et torsion. Des filés de coton. Une bobine de coton. Un écheveau de coton perlé, de coton mercerisé. Une mèche de coton. ☆3. Tissu obtenu à partir du fil de coton. Une couverture de coton. Un bonnet de coton, des chaussettes de coton. ☆4. Expr. fig. et fam. Élever un enfant dans du coton, l'élever trop mollement, en le protégeant trop des difficultés. Avoir du coton dans les oreilles, être sourd ou s'obstiner à ne pas entendre. Avoir les jambes en coton, avoir de la peine à marcher, à rester debout, se sentir très faible. Naviguer dans le coton, dans un brouillard épais. Filer un mauvais coton, se trouver dans un état de santé inquiétant ou, par anal., dans une situation difficile. |