| ![]() ![]() ![]() ![]() CORRESPONDRE v. intr. (se conjugue comme Attendre). XIVe siècle. Emprunté du latin médiéval correspondere, « correspondre, s'harmoniser ». ★I. Être en rapport de conformité, d'harmonie, d'analogie avec quelque chose, de convenance et d'affinité avec quelqu'un (on dit alors Correspondre à). La copie doit correspondre à l'original. Cette livraison ne correspond pas du tout à ma commande. Le résultat ne correspondait pas à notre attente. Ce poste correspond à ses aptitudes. Son analyse ne correspond pas à la réalité. Son caractère correspond au mien. Ce que vous dites ne correspond pas à mes vues. Par ext. Fam. Cela ne correspond à rien, n'a aucun sens, est totalement vain. • Spécialt. En parlant de mesures. Équivaloir à, être l'équivalent de. Un mille marin correspond à 1 852 mètres. L'ancienne corde de bois correspondait, à Paris, à 3,8 stères. L'arpent correspondait à 30 ou 50 ares, selon les régions. Le 18 brumaire de l'an VIII correspond, dans notre calendrier, au 9 novembre 1799. ★II. Être en rapport de communication (on dit alors Correspondre avec). ☆1. Avoir des relations épistolaires avec quelqu'un. J'ai longtemps correspondu avec ce collègue. J'ai cessé de correspondre avec lui. Ils correspondent entre eux. Par anal. Sans recours à l'écrit. Comme ils ne pouvaient se parler, ils correspondaient par signes. ☆2. En parlant d'un lieu. Communiquer avec un autre. Le château correspondait avec l'extérieur par un souterrain. Absolt. Les deux étages correspondent. Un pont sur le Rhône fait correspondre Tarascon et Beaucaire. ☆3. TRANSPORTS. Fam. Assurer une liaison, une correspondance. Ce train correspond avec le rapide Bordeaux-Paris. Cet autocar correspond avec le train de 17 h 12. |