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CONFIER v. tr.
(se conjugue comme Crier). XIVe siècle. Emprunté du classique confidere, « mettre sa confiance », « avoir confiance ».
1. Remettre quelqu'un ou quelque chose à une personne en qui l'on a confiance. Elle a confié sa fille à l'une de ses amies. Je confie à vos soins ce que j'ai de plus cher, de plus précieux. Confier des documents importants à un collaborateur. Fig. Confier des renseignements à sa mémoire. • Pron. Vieilli. Se confier en, s'en remettre à. Se confier en Dieu, en la Providence.
2. Remettre à quelqu'un le soin d'accomplir une mission. Confier à un domestique la garde de sa maison. Il m'a confié le mandat de le représenter. J'ai dû confier ma défense à un avocat. Je vous confie ma santé, mon avenir et, ellipt., Je me confie à vous.
3. Dire en confidence, communiquer sous le sceau du secret. Confier un secret à un ami. Elle m'a confié ses espoirs, ses inquiétudes, ses craintes. Il m'a confié qu'il projetait d'écrire un livre. Fig. Il serait dangereux de confier au papier un tel secret. • Pron. Se confier à quelqu'un, lui dire ses pensées intimes, ses sentiments profonds ; lui révéler des faits qui ne sont pas sus de tout le monde. N'avoir personne à qui se confier. Il ne se confierait qu'à vous.